Calendrier des sessions 2020 de La Valfine

La Valfine se prépare pour cette nouvelle année 2020 avec un programme riche et varié encore une fois ! Trois sessions ouvertes à tous sont d'ores et déjà planifiées avec les intervenants suivants : René Valette en Mai, Guy Aurenche en Juin et Albert Rouet en Octobre. Nous ouvrons cette session à plusieurs dizaines de participants. Venez nombreux !

« Quelle hospitalité ? » Méditation de François Picart

En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

Mémoires d’Afrique a 25 ans

En 1998, Israël Mensah, prêtre franco-béninois de l’Oratoire, fondait l’association Mémoires d’Afrique, dans un double but : collecter les contes africains afin de témoigner de la richesse de ce patrimoine fragile, transmis à travers une tradition orale en disparition, et favoriser le dialogue interculturel entre la France, et plus généralement l’occident et l’Afrique.

« Préférer la douceur de la Parole au fracas des faux-semblants »

Le chapitre 21 de l’Évangile de Luc est effrayant. A ceux qui mettent leur confiance dans l’édifice cultuel monumental qu’est le Temple d’Hérode et invitent à l’admiration du bâtiment, Jésus prédit la destruction, la catastrophe, tout comme il l’avait fait au tout début de son entrée messianique à Jérusalem

« Quand tu étais sous le figuier »

Est-il possible d’ajouter quelque chose à la longue méditation d’Adrien Candiard sur ces quelques versets ? L’auteur dit avoir peu de goût pour les spéculations sur les significations symboliques du figuier. Il préfère souligner que Jésus fait allusion à un moment intime de la vie de Nathanaël

« La meilleure part »

Cette scène est singulière, sans doute parce que l’on n’est pas habitué à voir Jésus arbitrer des conflits domestiques… Sur la route, cherchant ombre et repos, le Seigneur a franchi le seuil d’un logis qu’habitent deux femmes, Marthe et Marie...

« Ce que le Seigneur a semé en nous, est une boussole, un gouvernail qui toujours nous dirigera à nouveau vers Lui »

J’ai le très lointain souvenir d’un film où le héros avait découvert en lui je ne sais plus quelle tare qui le tourmentait, car il ne voyait plus qu’elle, et cette obsession l’anéantissait peu à peu. Il avait découvert un praticien occulte qui lui promettait d’extraire de lui ce qui l’affligeait ainsi.

« Transmettre ce que nous avons reçu : continuité et renouvellement »

Cet épisode précise dans quelles conditions les disciples du Seigneur ont renouvelé le mode d’appartenance à l’unique peuple de Dieu : En raison de la vie nouvelle incarnée par Jésus-Christ, le discernement de ses disciples, judéo-chrétiens, a permis d’ouvrir les portes de l’Église de Dieu à ceux qui n’appartenant pas à la tradition juive, embrassaient la foi chrétienne.

« Une main créatrice a voulu faire de cette diversité un symbole de fraternité. »

Je m’enfonce peu à peu dans la forêt, à pas lents, au rythme de la pensée, de la prière, comme on s’introduit pieusement au cœur d’un mystère. J’aime par-dessus tout me retrouver en ce lieu solitaire, où foisonne une multitude de végétaux divers. On y trouve, surgissant au-dessus d’une végétation dense d’arbrisseaux et de buissons, une grande variété d’arbres imposants qu’on n’imaginerait pas voir se côtoyer – j’allais dire se tutoyer

Un mot, un seul, "Marie"

Marie-Madeleine est là, au tombeau, dépouillée, abandonnée, chargée seulement d’un chagrin si lourd que seules les larmes et les lamentations dont elle est secouée peuvent l’aider. Comme elle nous ressemble cette femme, venue pour accomplir les devoirs rendus aux morts. Elle pensait trouver le corps de celui qu’elle pleure

« Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? »

« Il semble bien que non, si vous êtes tous, comme je le crois, des petits frères de mon ami Pierre. Pierre qui m'appelle Maître et Seigneur - et il a bien raison – ça a l'air de l'étonner que je m'intéresse aux pieds des hommes

« Caïphe n’est pas mort »

Faut-il m’excuser de me laisser emporter ? Alors je m’excuse mais n’en pense pas moins. Caïphe n’est pas mort. Des Caïphe lui succèdent à travers les siècles, personnels ou collectifs, cherchant à faire mourir Jésus, volontairement ou par maladresse, le crucifiant en portant atteinte à la foi des croyants.