Articles

Calendrier des sessions 2020 de La Valfine

La Valfine se prépare pour cette nouvelle année 2020 avec un programme riche et varié encore une fois ! Trois sessions ouvertes à tous sont d'ores et déjà planifiées avec les intervenants suivants : René Valette en Mai, Guy Aurenche en Juin et Albert Rouet en Octobre. Nous ouvrons cette session à plusieurs dizaines de participants. Venez nombreux !

« Quelle hospitalité ? » Méditation de François Picart

En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

Homélie du 3 mai 2020

Accédez à l'article pour lire les textes du jour et écouter l'homélie du dimanche 3 mai 2020 par l'un des prêtres de l'église Saint-Eustache.

Homélie du frère Gilles-Hervé Masson du 1er mai 2020

Accédez à l'article pour écouter l'homélie du frère Gilles-Hervé Masson, dominicain, vicaire à l'église Saint-Eustache.

Méditation biblique du père Roger Thomas

"Ô Déité éternelle… ici, la mémoire ne peut te saisir, ni l'intelligence te comprendre, ni le cœur t'aime comme il convient. Ô nature divine, qui ressuscite les morts et seul donne la vie, tu as voulu t'unir la nature humaine frappée de mort, pour lui rendre la vie. Ô Verbe éternel, cette nature mortelle, tu te l'es unie si étroitement qu'il a été ensuite impossible de vous séparer… Tel est le fruit de l'Incarnation, que nous ne pouvons en effet séparer de sa Passion et de sa Résurrection. C'est ce que la spiritualité de l'École Française nous a permis de méditer et que Catherine de Sienne a découvert dans ses moments intenses de prières, qui l'ont conduite à cette action voyageuse, pour la conversion des personnes et de l'Église mystique et politique.

Méditation biblique du 28 avril 2020

Église Saint-Eustache, 3ème Semaine du Temps Pascal. Accédez à l'article pour lire les textes du jour et écouter la méditation biblique.

Homélie du père Michel Quesnel des 25 et 26 avril 2020

L’évangéliste invite encore ses lecteurs à fréquenter les lieux où l’on bénit le pain, où on le partage, et où chacun peut le recevoir. A travers nos liturgies, nous pourrons avoir un rapport réel avec le Ressuscité, un rapport intime, un rapport nourrissant. Jésus se fait reconnaître en se donnant. Ce signe du pain qui n’appartient qu’à Jésus nous appartient aussi à nous. Actuellement, avec le confinement, nous sommes privés de la liturgie eucharistique. Beaucoup vivent cette privation comme un grand manque. Que ce manque favorise en nous le désir d’y participer davantage quand nous pourrons de nouveau célébrer ; de vivre nos eucharisties de façon plus active ; en préparant, avant de sortir de chez nous, les célébrations auxquelles nous pourrons enfin nous rendre… La messe, c’est un trésor qui nous est légué. Ouvrons nos mains et nos cœurs pour le recevoir. Et osons dire, avec les disciples d’Emmaüs : « Reste avec nous, Seigneur Jésus. »

Homélie du frère Gilles-Hervé Masson

Accédez à l'article pour lire l'évangile du jour et écouter l'homélie du frère Gilles-Hervé Masson.

Homélie du P. Jacques Mérienne

Le croyant porte en lui le Christ non comme une science achevée dont il serait le professeur, mais comme une question qui le provoque à toujours chercher, à toujours avancer. La foi est une dynamique, et elle ne se manifeste jamais autant que lorsqu’elle se partage, il y a chez chaque chrétien le besoin d’un vivre ensemble avec des frères entraînés comme lui dans ce qu’il faut bien appeler une aventure humaine qui se révèle commune. Avant d’être hiérarchique et enseignante l’Église est fraternelle assemblée des croyants. D’où le besoin de se réunir, de se rassembler physiquement, besoin qui est en ces jours de crise sanitaire totalement frustré, mais dont la mémoire est vive, et auquel nous répondons en communiquant grâce aux moyens modernes et rapides dont nous bénéficions aujourd’hui. Nous pouvons donc saisir l’occasion à la fois d’approfondir l’originalité de notre foi personnelle, d’où elle vient et vers où elle nous mène, puisque nous nous retrouvons isolés sinon seuls, et de stimuler par le manque le besoin d’être entraînés et éclairés par nos frères et sœurs.

Méditation biblique du père Michel Dupuy

(...) comme le dit François, regardant ce que l’Église de demain ne manquera pas d’être : « Retenir vivant le feu plutôt que conserver les cendres. » Outre ce statut modulable, les eucharisties domestiques proposées par J. Moingt, avec l’accord de l’évêque, sont certainement une solution pour qu’à l’Auberge de nos rencontres communautaires le pain puisse être partagé, la coupe échangée, et que Jésus vive dans cette Présence Autrement, qui n’exige plus sa présence physique mais fait qu’il « disparut à leurs yeux ». Et eux sont tout chauds d’aller témoigner de ce qu’ils avaient vécus, du moins ce que nous donne à lire Luc dans ce merveilleux récit dont Arcabas, toujours insatisfait, a donné 35 représentations, signe que, dans l’Église aussi, tout est ouvert pour que l’Eucharistie ne manque à personne.

Méditation biblique du père Jacques Mérienne, 25 avril 2020

Ces disciples attendaient un retour triomphal et définitif du Christ pour bientôt, pas des apparitions chaque fois différentes et brèves qui les laissaient perplexes. Ce qu’ils attendaient c’était de pouvoir vivre leur bonheur au grand jour, leur bonheur ? C’est à dire vivre Les Béatitudes avec une telle intensité que Jésus était davantage dans leur vie que dans des apparitions sporadiques, vivre de cette annonce faite par Jésus qu’ils avaient tous droit au bonheur tout de suite et pour toujours, c’est cela la Bonne Nouvelle. Finalement Jésus semble le comprendre et il les envoie partager ce bonheur, ces béatitudes, à tous les hommes. Ce bonheur ne suppose pas qu’on croit à ceci ou à cela en préalable, il suppose d’avoir l’humilité d’être aimé sans condition. Ça a marché, et beaucoup ont cru parce qu’ils ont rencontré le bonheur dont les disciples rayonnaient.

Méditation du frère Gilles-Hervé Masson, 24 avril 2020

Accédez à l'évangile du jour et à la méditation biblique du frère Gilles-Hervé Masson, dominicain, vicaire à l'église Saint-Eustache.