Calendrier des sessions 2020 de La Valfine

La Valfine se prépare pour cette nouvelle année 2020 avec un programme riche et varié encore une fois ! Trois sessions ouvertes à tous sont d'ores et déjà planifiées avec les intervenants suivants : René Valette en Mai, Guy Aurenche en Juin et Albert Rouet en Octobre. Nous ouvrons cette session à plusieurs dizaines de participants. Venez nombreux !

« Quelle hospitalité ? » Méditation de François Picart

En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

Publication d'un « Manifeste pour un christianisme d'avenir. »

Cet ouvrage fait suite à la journée d’études du 5 octobre 2019 sur John Shelby Spong, lors de laquelle furent aussi discutées les idées de Joseph Moingt sur l’esprit du christianisme et cette partie de la théologie protestante familière de la culture moderne : la théologie du process et le protestantisme libéral.

Méditation biblique du P. Michel Dupuy

(...) le pardon et le refus de pardonner ; cela marque profondément notre époque. Nous sommes au cœur d’un double événement, sachant que l’important n’est pas dans l’événement, mais dans la manière dont nous vivons l’événement. C’est à ce constant problème que nous sommes de plus en plus appelés dans notre société, nous demandant de discerner, et donc d‘éveiller notre conscience ; sachant que nous sommes, nous-mêmes, à la fois exposés au refus du pardon et ouverts à ce même pardon. « Qui suis-je pour juger ? », nous dit François. Sans naïveté aucune, il n’y a pas de jour où nous ne soyons, d’une manière ou d’une autre, exposés à discerner l’attitude qui convient, devant ce pardon que nous demande le Père, Notre Père ; sachant, comme nous le dit Claire Ly, que, « sur la Croix, Jésus ne pardonne pas, mais demande à son Père de pardonner… » Le reste est chemin de pardon, et seule la victime peut le donner.

Voyage en poésie

De Cerise à Saint-Eustache, le trait commun est celui de l'écoute : ces deux lieux sont l'un à l'écoute du quartier et l'autre à l'écoute de la Parole ; chacun à sa façon est à l'écoute de la vie et de son langage. Or, ici et là, les oreilles prennent-elles le temps de sortir des sentiers battus des mots et du rapport qu'on a avec eux ? Pour ce faire, pour interroger notre rapport au langage – qu'il soit celui des hommes ou celui de Dieu – et pour renouveler notre écoute, l'année 2019-2020 a été placée sous le signe de la poésie qui est peut-être de tous les genres littéraires celui qui nous invite le mieux à faire l'expérience de l'intime et du lointain, à questionner les catégories qui fondent notre rapport aux autres, aux choses et leur vérité.

Carnet du Carême 2020

Le P. Michel Quesnel, Recteur Émérite de l'Université Catholique de Lyon, prêtre de l'Oratoire de France et bibliste, présente le carnet du Carême 2020 pour le Diocèse de Lyon qu'il a rédigé.
Prier 419 daté mars 2020 - Séverine Carreau.

La Soupe Saint-Eustache - Prier 419, Séverine Carreau

Chaque année, de décembre à mars, l’association parisienne la Soupe Saint-Eustache offre un dîner complet à des « invités » en détresse. Près de 300 repas par jour sont servis grâce au zèle des bénévoles et à une organisation aux petits oignons.

C'est le Christ qui nous accueille

« J'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, j'étais un étranger et vous m'avez accueilli. », Matthieu 25.

Méditation biblique du père Etienne Labignette

Par cette prière, Jésus nous invite à nous ouvrir à l'autre, à sortir de nous-même, à nous libérer de préoccupations personnelles trop limitées, et nous permet d'accéder à une liberté retrouvée par rapport aux autres. Ainsi, le "Notre Père" est bien plus qu'un acte de dévotion personnelle, mais d'abord et avant tout une prophétie en acte.

Méditation biblique du père Luc Forestier

(...) choisis la vie, et tu vivras ! Plus que jamais, les défis écologiques nous mettent en demeure de choisir la vie, afin de la transmettre en abondance. La compréhension de ce qu’est la vie est donc conditionnée par la transmission. Qu’est-ce que la vie humaine, animale et végétale ? Telle est la question que la situation écologique pose sans cesse. La réponse chrétienne est exigeante et accessible : contre toutes les réductions économiques, la vie est ce qui se transmet et se reçoit gratuitement. Que ce Carême qui s’ouvre nous aide à redécouvrir l’écologie de la gratuité !

Méditation biblique du père Michel Quesnel

Eh bien Jacques conteste tout cela. Oui, l’Evangile est subversif ! Sans doute faut-il respecter usages et bienséances. Sans doute aussi l’expression « mépriser le pauvre », que Jacques emploie, nomme-t-elle des transgressions plus graves que nos pratiques habituelles. Mais que faisons-nous, dans la vie ecclésiale courante, pour mettre systématiquement le pauvre à la première place, quelle que soit sa forme de pauvreté ou de fragilité : financière, sociale, physique, mentale ?... « Heureux, vous les pauvres, car le Royaume de Dieu est à vous » (Luc 6, 20).

Édito de la semaine par le père Jacques Mérienne

Mon téléphone me rend efficace mais ne risque-t-il pas aussi de me rendre fade ? Fade s’il me prend tout, s’il efface tout ce que je peux dire, voir, entendre, sans lui, tout ce que je peux imaginer, rêver, espérer sans lui. Fade si je ne peux plus aimer sans lui. Je me promène dans la rue en évitant les trottinettes et les passants pressés les yeux rivés sur leur écran ou le regard perdu quand ils ont des écouteurs. Nous sommes sur le même trottoir mais pas dans le même espace, pas dans le même temps, ils sont branchés ils communiquent parce qu’ils en ont besoin, moi je me glisse dans les vides laissés par leur passage. Je le pressens nous allons être de moins en moins nombreux à déambuler sans téléphone, est-ce que nous allons être moins nombreux à aimer ? Allons-nous être moins nombreux à « saler » la terre, à révéler sa saveur ? Pas de panique, les générations qui viennent sauront sûrement apprivoiser leur téléphone, et même s’il ne reste qu’une pincée de transcendants savoureux, ne serait-ce qu’une toute petite pincée, l’amour sera sauf.