Informations à propos de l’abbaye :
Les moniales sont réputées pour leur liturgie et pour la beauté de leurs chants.
Pour nous aider à affronter cette nouvelle épreuve du confinement, synonyme de fragmentation relationnelle et de difficultés économiques pour nombre d’entre nous, voici une nouvelle lettre des fraternités oratoriennes.
Avec Thierry et Sophie Pouchol, nous sommes heureux de partager avec vous quelques éléments du week-end proposé aux membres des fraternités oratoriennes les 17 et 18 octobre dernier.
Nous espérons que vous y trouverez des ressources pour vivre ce moment.
Belle fête de la Toussaint à chacun, puisse-t-elle renouveler la sainteté que le Seigneur cherche à nous partager.
Belle fête de la Toussaint à chacun, puisse-t-elle renouveler la sainteté que le Seigneur cherche à nous partager.
François Picart
“Qu’est-ce que l’homme pour que Tu penses à lui ?”
Psaume 8
Fraternités oratoriennes, weekend spirituel
Retraite à l’abbaye de Saint-Louis du Temple, chemin de Limon, Vauhallan (91)
17-18 Octobre 2020
Arcabas – Les pèlerins d’Emmaüs
Introduction
Ce premier week-end des fraternités oratoriennes a été proposé aux chefs d’établissements sous la tutelle de l’Oratoire, aux adjoints de direction ou responsables de pastorale, aux laïcs du relais Ile de France de la Communion Oratorienne. Il a offert un moment paisible et fondateur aux participants.
Cette retraite aura été un point de départ ; prochain week-end les 8 et 9 mai 2021.
Le contenu et la préparation de ce week-end tiraient parti d’une retraite prêchée récemment par le père François Picart à des religieuses de l’École française de spiritualité et de l’expérience d’animation du relais de Lyon de la Communion Oratorienne par Thierry et Sophie Pouchol, qui s’inspiraient d’une méthode proposée par feu le père Bernard Meuret.
Traits particuliers : un texte biblique, un texte Oratorien et un texte contemporain d’une page chacun et se complétant étaient proposés à la lecture pour chaque séquence.
Chacune d’entre elles, ouverte par ceux qui l’avaient préparée, se déroulait en 3 temps :
- Introduction tous ensemble et présentation rapide des textes
- Lectures et méditations individuelles en silence (45’)
- Échange en 2 groupes séparés.
Chacun prenait alors la parole, à tour de rôle, sans rebondir sur des propos précédents, en allant au bout de sa pensée sans hâte et sans être interrompu, pour mentionner ce qu’il avait retenu de chacun des textes, ou de l’ensemble.
Puis, échanges libres une fois le tour de table terminé.
Pierre de Bérulle par Philippe de Champaigne
Présentation
La tradition oratorienne n’est pas uniforme et relève davantage d’une attitude réflexive qui explore le mystère de Dieu à partir des questions du temps et à la lumière de l’Incarnation du Verbe de Dieu dans l’humanité de Jésus-Christ.
Comme bien d’autres avant nous, dont Pierre de Bérulle au XVIIe siècle, nous sommes aujourd’hui invités à reprendre et approfondir le mystère de l’Incarnation, en lien avec les questions de sens et les aspirations de nos contemporains. Plus précisément, nous sommes appelés à scruter ce que la tradition chrétienne nous propose de croire lorsque l’Église prie à l’Angelus, à la suite du prologue de saint Jean ou de l’hymne au philippiens : « le Verbe s’est fait chair ».
Contempler Jésus-Christ, Dieu devenu homme et non pas homme devenu Dieu, trace les traits d’une attitude. Celle-ci revient moins à chercher un chemin qui conduirait de l’homme jusqu’à Dieu, qu’à découvrir ce que Dieu a mis en l’homme comme capacité d’accueil de sa grâce, de son amour, de sa vie. D’où le thème du week-end : Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui ? (Ps 8)
Bien qu’étant composite notre humanité est en “capacité” d’accueillir la grâce de Dieu. Chez Bérulle (séquence 1), l’incarnation est comprise comme liant l’homme à Dieu et Dieu à l’homme. Elle est perçue comme un point d’appui où se rejoignent les 2 infinis qui préoccupaient aussi Pascal, l’infiniment grand et l’infiniment petit qui marquent le vécu de chaque être humain.
Évangile de Jean, Prologue de 1, 1-5. 9-14, AELF
Pierre de Bérulle, Discours sur les Grandeurs de Jésus, 4
Michel Henry, Incarnation. Une philosophie de la chair (2000)
Chaque être humain recelant un potentiel qui ne demande qu’à être révélé (séquence 2), nous pouvons alors remonter à la source de notre être, celle qui irrigue notre vie intérieure et le mystère de notre singularité,pour approfondir notre relation aux autres ainsi qu’au tout Autre.
Psaume 8, AELF
Pierre de Bérulle, Lettre 382 à des carmélites
Pierre de Bérulle, Opuscule de piété 168
Pierre de Bérulle, Opuscule de piété 214
Marc-Alain Ouaknin, Le livre brûlé (1994)
Chercher à repérer et libérer la source d’eau vive qui est en nous par une contemplation en silence de ce qui irrigue notre être : un questionnement toujours ouvert et une recherche permanente qui ouvre à un cheminement vers le Dieu vivant. (séquence 3)
Jérémie 2, 13-18, AELF
Deutéronome 30, 9b-19
Saint Augustin, Confessions X, 27
Pierre de Bérulle, Opuscule de piété 209
Marie-Laure Choplin, Un cœur sans rempart
Abbaye de Limon, Vauhallan
Textes abordés lors des trois séquences (au format Pdf) :
Première séquence :
Évangile de Jean, Prologue de 1, 1-5. 9-14, AELF
Pierre de Bérulle, Discours sur les Grandeurs de Jésus, 4
Michel Henry, Incarnation. Une philosophie de la chair, (2000.)
Deuxième séquence
Psaume 8, AELF
Pierre de Bérulle, Lettre 382 à des carmélites
Pierre de Bérulle, Opuscule de piété 168
Pierre de Bérulle, Opuscule de piété 214
Marc-Alain Ouaknin, Le livre brûlé (1994)
Troisième séquence :
