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Calendrier des sessions 2020 de La Valfine

La Valfine se prépare pour cette nouvelle année 2020 avec un programme riche et varié encore une fois ! Trois sessions ouvertes à tous sont d'ores et déjà planifiées avec les intervenants suivants : René Valette en Mai, Guy Aurenche en Juin et Albert Rouet en Octobre. Nous ouvrons cette session à plusieurs dizaines de participants. Venez nombreux !

« Quelle hospitalité ? » Méditation de François Picart

En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

C'est le Christ qui nous accueille

« J'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, j'étais un étranger et vous m'avez accueilli. », Matthieu 25.

Édito de la semaine par le père Jacques Mérienne

Mon téléphone me rend efficace mais ne risque-t-il pas aussi de me rendre fade ? Fade s’il me prend tout, s’il efface tout ce que je peux dire, voir, entendre, sans lui, tout ce que je peux imaginer, rêver, espérer sans lui. Fade si je ne peux plus aimer sans lui. Je me promène dans la rue en évitant les trottinettes et les passants pressés les yeux rivés sur leur écran ou le regard perdu quand ils ont des écouteurs. Nous sommes sur le même trottoir mais pas dans le même espace, pas dans le même temps, ils sont branchés ils communiquent parce qu’ils en ont besoin, moi je me glisse dans les vides laissés par leur passage. Je le pressens nous allons être de moins en moins nombreux à déambuler sans téléphone, est-ce que nous allons être moins nombreux à aimer ? Allons-nous être moins nombreux à « saler » la terre, à révéler sa saveur ? Pas de panique, les générations qui viennent sauront sûrement apprivoiser leur téléphone, et même s’il ne reste qu’une pincée de transcendants savoureux, ne serait-ce qu’une toute petite pincée, l’amour sera sauf.

Editorial de la semaine. "Tout bousculer pour n'être que lui"

Il y a des moments où nous sentons bien que nous sommes à des carrefours de vie où le changement est inéluctable. Et nous sentons bien, aujourd’hui, que notre Église est arrivée à un tel carrefour.

Délivre-nous du mal ! L'éditorial de la semaine.

Depuis plusieurs mois, nous sentons que nous vivons dans un monde où beaucoup d’organismes qui nous semblaient stables se fissurent. Nous sommes secoués par des crises buttant les unes contre les autres comme des autos tamponneuses. Crises écologiques, migratoires, du projet Européen, des institutions politiques et religieuses, du cléricalisme et des scandales d’abus dans l’Église catholique… Toutes ces réalités rendent notre présent instable et reconfigurent notre avenir.

L'éditorial de la semaine. Prière pour l'unité et réforme des Eglises, par Luc Forestier

La place structurante de la vie liturgique, l’écoute amoureuse de l’Écriture, le souci d’une liberté intégrale de l’être humain, les pratiques synodales, la place du Saint-Esprit dans la prière personnelle, l’expression de la joie d’être témoin du Christ, tels sont des éléments que nous vivons déjà, mais qui pourraient s’enrichir de ce que les autres chrétiens vivent avec plus d’authenticité parfois.

Accueillir Celui qui vient par Gilles Hervé Masson. Editorial de Noël

Noël : non pas l’échappatoire d’une « belle histoire » illusoire, non plus que la parenthèse d’une paix rêvée ou fantasmée… Noël : une brèche dans la nuit, une lumière douce et pacifiante dans les obscurités de l’histoire troublée des hommes. Un moment où terre et ciel se rapprochent. Un moment où se donne à voir un Dieu à visage humain.

Nous attendons quelqu'un. L'édito de la semaine, par Anne Roul, paroissienne.

Comment vivre ce temps particulier de l’année liturgique ? Chacun apportera sa réponse personnelle. Pour la troisième année consécutive, il nous est proposé, tous les vendredis à partir du premier vendredi de l’Avent et jusqu’à celui qui précède la Pentecôte, dans le chœur de l’église, un temps de silence partagé, d’une demi-heure à partir de 18h, suivi de la messe à 18h30.

L'éditorial de la semaine. "Transmettre" par Antoine Adam

La foi se transmet avec ce jeu de découverte de la Parole de Dieu, de l’écoute de ce qu’elle produit en nous et le rassemblement liturgique engageant notre prière. Rien ne serait possible sans les adultes « passeurs » de cette foi.

Le Temps ordinaire, l'éditorial de la semaine.

La dernière exhortation du Pape François peut nous sauver. Rien que son titre nous réveille ! Soyez dans la Joie et l’Allégresse ! Et il l’explique par une citation de Léon Bloy : « dans la vie il n’y a qu’une tristesse, c’est de ne pas être des saints ». Pourquoi ne pas employer ce temps qui nous est donné, à devenir des saints ?

Sans moi vous ne pouvez rien faire. L'édito de la semaine

On mesure mal la portée de ce qui est annoncé à la Pentecôte. Au mieux, on la relie à une prouesse langagière (...) Auparavant c'était la rencontre physique avec Jésus qui faisait des disciples. C'est désormais une parole qui s'échappe de la bouche des hommes, un témoignage.