Entrées par communication@oratoire.org

Des Oratoriens méditent la Bible. Yves Trocheris (19.03.2019)

La foi du cœur et la confession de la bouche. Dans la bouche et dans le cœur, la parole est chez elle. Parce qu’en eux, elle est réellement chez elle, nous pouvons très bien parler de l’appariement du cœur et de la bouche. C’est précisément ce que Paul ressent lorsque lui-même annonce la parole. Dans tous ses écrits, la confession de Paul est centrée sur la Seigneurie de Jésus : « Jésus est le Seigneur ». Mais cette confession est elle-même enracinée dans la foi : croire consiste à croire que Dieu a réveillé Jésus du séjour des morts. Croire en la mort et la résurrection de Jésus n’est pas un croire particulier du croire en général. Tout au contraire, croire en la mort et la résurrection du Christ détermine et accomplit ce que l’on entend généralement par « croire ».

Des Oratoriens méditent la Bible. Luc Forestier (06.03.2019)

Les accentuations pastorales contemporaines insistent beaucoup sur le temps du Carême qui commence aujourd’hui, en présentant les trois éléments traditionnels, le jeûne, la prière et le partage. Les lectures choisies, et particulièrement cette page de saint Paul, permettent d’ouvrir d’autres fenêtres, au moins complémentaires voire concurrentes.

Des Oratoriens méditent la Bible. Michel Quesnel (28.02.2018)

Les recueils de sentences bibliques soufflent souvent le chaud et le froid. Toute la Bible rappelle que l’argent est un mauvais serviteur et un mauvais maître. Toute la Bible affirme que Dieu est miséricordieux et qu’il ne faut pas pour autant abuser de cette miséricorde. Certaines sentences insistent sur un aspect de ces vérités, d’autres insistent sur d’autres. Toutes sont à méditer. Aucune n’est à elle seule « parole d’Evangile ».

Autour de l’Annonciation et de Pierre de Bérulle, trois rencontres à Saint-Eustache (25, 26 et 28 mars)

La tradition oratorienne a toujours eu à cœur de célébrer la solennité de l’Annonciation, aussi nous proposons vous cette année trois rendez-vous, à Saint-Eustache : un office, un oratorio et une rencontre avec un prêtre italien, auteur d’un remarquable essai consacré à Pierre de Bérulle, fondateur de l’Oratoire, et qui fit de l’Annonciation un événement central pour la congrégation.

Des Oratoriens méditent la Bible. Jean-Marie Martin (07.02.2019)

Je veux préciser par là : annoncer le Christ sans prendre un char d’assaut ou un rouleau-compresseur, ni un marteau-pilon, sans être chaussés de gros godillots pour piétiner les plates-bandes des convictions acquises par ceux que nous allons rencontrer, – ils ont aussi beaucoup à nous apprendre, nous en serons surpris –, pas de besaces bourrées d’arguments bien fourbis pour convaincre ou suggestionner, voire manipuler, mais au contraire, des sandales légères qui donnent souplesse et légèreté, et que l’on peut retirer facilement pour partir sur la pointe des pieds si jamais nous sommes refoulés

Quel salut ? Une méditation du Père Picart

Où l’Écriture s’accomplit-elle comme Parole de Dieu pour les pauvres, les migrants, les aveugles, les captifs, opprimés par d’autres promesses d’un salut dans la seule consommation, les mirages de la seule technologie, la seule rationalisation financière, l’élimination des plus faibles aux deux bouts de l’existence humaine ? La crédibilité de l’évangile dépend de la capacité des chrétiens à discerner ensemble l’action de Dieu déjà présent dans le renouvellement des questions spirituelles de notre temps.

L’éditorial de la semaine. Prière pour l’unité et réforme des Eglises, par Luc Forestier

La place structurante de la vie liturgique, l’écoute amoureuse de l’Écriture, le souci d’une liberté intégrale de l’être humain, les pratiques synodales, la place du Saint-Esprit dans la prière personnelle, l’expression de la joie d’être témoin du Christ, tels sont des éléments que nous vivons déjà, mais qui pourraient s’enrichir de ce que les autres chrétiens vivent avec plus d’authenticité parfois.