Caroline Bonnet-Saint-Georges a commencé sa carrière dans la banque, au CIC Paris, oùelle passera dix ans. Mutée à Nice, la perspective de devoir reconstruire entièrement son réseau professionnel lui donnera plutôt envie de faire quelque chose de nouveau. » Etant fille d’enseignants, j’avais grandi dans cet univers et je savais qu’un jour, j’y évoluerai également, sans savoir d’abord ni quand ni comment. C’est en 2011 que j’ai décidé de me préparer (seule) au concours du CAPLP (le CAPES pour les lycées professionnels) en économie et gestion, et ça a marché, je l’ai eu. !»
Stagiaire à temps plein dès la première année, l’immersion n’est pas forcément facile, mais elle est soutenue par son chef d’établissement et ses collègues. » Je me suis beaucoup appuyée sur les conseils de mes collègues du lycée les Fauvettes à Cannes, sous tutelle des sœurs de Saint Vincent de Paul. Nos échanges m’ont aidée à m’imposer face à une classe et à me former. » Après sept ans dans l’enseignement, Caroline Bonnet-Saint-Georges éprouve le besoin de s’investir dans de nouvelles fonctions et devient adjointe du collège Saint-Joseph, sous tutelle des Sœurs de Saint-Joseph, à Roquebrune-Cap-Martin oà elle passera cinq ans avant de prendre la tête de Saint-Philippe-Néri. » Le projet oratorien me plaît. Ce souci de faire avancer chacun, avec pour moi, en ligne de mire, la volonté de prendre soin aux mieux des équipes, des élèves et de toutes les personnes qui nous entourent. »»