Un dimanche de 1617, saint Vincent de Paul, alors curé de Châtillon-sur-Chalaronne, lance un appel à ses paroissiens pour venir en aide à une famille très démunie. De nombreuses femmes répondent à son appel.
Devant tant de générosité, saint Vincent décide d’organiser cette aide afin qu’elle soit plus efficace et durable. La Confrérie de la Charité (association de femmes) est créée pour assister « spirituellement et corporellement » les plus démunis. Avec l’appui de sainte Louise de Marillac, saint Vincent crée de nombreuses charités en France et à l’étranger.
Aujourd’hui, en 2017, nous sommes appelées AIC : Association Internationale des Charités et nous formons un réseau international qui continue à lutter contre la pauvreté et ses causes sur 4 continents.
La petite lumière allumée par saint Vincent et sainte Louise s’est transformée en flambeau de la Charité présent dans 53 associations nationales, regroupant 150 000 volontaires dans le monde, qui se retrouveront en congrès à Chatillon-sur-Chalaronne du 12 au 16 mars prochains.
En France, les bénévoles de l’AIC sont appelées Équipes Saint-Vincent et ont pour devise : « Changer le monde, des femmes le font ».
Anne Brandolini, paroissienne de Saint Bonanventure (Lyon)
